dimanche 15 février 2009

Noisetier

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Les grappes de chatons pendent sur les noisetiers.
D'après ce que je viens de lire, il faut que je recherche s'il y a des fleurs femelles. Il paraît qu'il faut s'approcher très très près... Bon. Demain je retourne voir ça.































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Lundi 16 février 2009


































J'ai failli les rater !
Les chatons en gros plan que j'ai photographiés hier, proviennent du noisetier qui pousse chez ma sœur. Un kilomètre seulement nous sépare mais la végétation est toujours plus en avance chez elle. Son noisetier, mieux protégé et dans la vallée a déjà dépassé le stade de la pollinisation alors que les miens sur le plateau sont en plein dedans.
Les chatons laissent une fine poudre jaune-vert et les fleurs sont en plein épanouissement.

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Mardi 05 mai 2009

Petite inspection : Tout va bien !

Quelques feuilles ont été grignotée. Pas en bordure, mais systématiquement au centre des feuilles. Je ne sais pas quel insecte fait ça. J'espère que ce n'est pas lui !

J'avais lu quelque part, qu'il fallait recouvrir le sol au dessous des noisetiers pour empêcher les larves de remonter pour s'en nourrir et se reproduire. Faut que je recherche ça.

J'ai vu par contre des dizaines de tipules accrochés au revers des feuilles qui tressautaient au gré du vent qui faisait trembler les feuilles. Trop marrant !

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Le balanin des noisettes
: j'y reviens...

En me baladant sur les blogs, sites, forums : je note les diverses propositions pour limiter les dégâts...

- A la question que beaucoup se posent : il vole ! La preuve ici. Donc, je fais l'impasse sur la glu qui peut aussi piéger des tas d'autres insectes inoffensifs.
- le grattage des poules qui picorent au passage les larves est préconisé. Poules il y a, mais seulement sous la moitié des fruitiers. Effectivement, j'ai pu goûter quelques noisettes depuis qu'elles sont là.
- Un autre témoignage intéressant qui propose de suspendre des filets de graines de tournesol pour attirer les mésanges et bouffer quelques balanins au passage.
- Tout le monde semble d'accord pour griffer le sol en automne pour que le froid d'hiver tue les larves.
- J'ai lu aussi que les cultivateurs turc (grands producteurs de noisettes) pulvérisent les noisetiers avec une macération d'origan pour un bon résultat.

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Lundi 7 septembre 2009

C'est la misère dans les noisetiers ! Du moins dans les miens....

J'ai passé hier une petite heure dans le noisetier de ma frangine en compagnie de neveu et nièce pour cueillir des coques bien dodues et bien fournies.

C'était mon père qui le chouchoutait celui-là... On ne savait jamais quand il les cueillait ni où il les planquait ; elles disparaissaient de l'arbre pour ressortir en petites poignées du fond de ses poches quand il voulait nous appâter. Et ça marchait !
Au son du craquement dans le creux de sa main, nous l'entourions comme une volée de moinillons affamés. Il s'amusait de nous voir essayer de l'imiter ; je ne suis pas sûre que l'un d'entre nous y arrive même aujourd'hui. Les noix, oui : nous savons comment les prendre en les craquant par deux d'une seule main. Mais il n'y avait que celles de mon père qui arrivait à fendre les coquilles des noisettes.
Nous y avons pensé hier, bien sûr. Nous l'avons même interpellé pour lui rappeler que nous mangions encore "ses" noisettes.

A un kilomètre de là, dans un environnement bien différent, je viens d'inspecter les miens pour une piètre récolte. Peu sont cussonées ; à croire que les charançons diminuent ou que la grosse chaleur ne leur a pas été profitable. Par contre, les noisettes sont peu nombreuses et de petite taille. Pire : les quelques rescapées tombent de l'arbre fripées comme des centenaires.

J'ai par contre conservé quelques collerettes pour intégrer au tissage végétal en cours... si j'arrive à les aplatir.

On se console comme on peut !

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